L’IA faible, c’est comme avoir un assistant très compétent qui est excellent dans des tâches spécifiques mais qui ne comprend rien au-delà de ces tâches. Imaginez que vous ayez un robot intelligent qui peut vous aider à cuisiner. Il peut suivre parfaitement des recettes, couper des légumes et même régler des minuteries. Cependant, si vous lui demandez de vous aider dans quelque chose en dehors de la cuisine, comme résoudre un problème de mathématiques ou donner des conseils relationnels, il ne pourra pas vous aider car il ne sait que gérer les tâches liées à la cuisine.
Dans le monde de l’intelligence artificielle, l’IA faible fait référence aux systèmes informatiques conçus pour effectuer des tâches spécifiques ou résoudre des problèmes particuliers. Ces systèmes sont bons dans ce qu’ils font, mais n’ont pas la capacité de comprendre ou d’exécuter des tâches au-delà de leur objectif initial. Par exemple, un assistant vocal comme Siri ou Alexa peut vous aider à définir des rappels, à écouter de la musique ou à répondre à des questions sur la météo, mais il ne peut pas prendre de décisions ou effectuer des tâches qui ne sont pas programmées en lui.
L’IA faible fonctionne en utilisant des algorithmes et des données pour accomplir ses tâches efficacement. C’est comme suivre un ensemble d’instructions qui lui indiquent comment gérer certaines situations. Par exemple, un filtre de courrier électronique qui trie vos messages dans différents dossiers utilise l’IA faible : il est efficace dans cette tâche, mais ne comprend pas le contexte plus large de vos e-mails.
En termes simples, l’IA faible consiste à disposer de systèmes informatiques conçus pour effectuer très bien des tâches spécifiques et restreintes, mais qui ne possèdent pas de compréhension générale ou d’intelligence au-delà de ces tâches. C’est comme avoir un outil spécialisé qui excelle dans une tâche mais ne fait rien d’autre.
